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@ -5,3 +5,19 @@ year = {2004},
publisher = {Online edition}, publisher = {Online edition},
howpublished = {\url{http://katmat.math.uni-bremen.de/acc/acc.pdf}} howpublished = {\url{http://katmat.math.uni-bremen.de/acc/acc.pdf}}
} }
@article{Ehresmann12,
author = {Andr{\'{e}}e C. Ehresmann},
title = {MENS, an Info-Computational Model for (Neuro-)cognitive Systems Capable
of Creativity},
journal = {Entropy},
volume = {14},
number = {9},
pages = {1703--1716},
year = {2012},
url = {http://dx.doi.org/10.3390/e14091703},
doi = {10.3390/e14091703},
timestamp = {Tue, 27 Nov 2012 14:36:49 +0100},
biburl = {http://dblp.uni-trier.de/rec/bib/journals/entropy/Ehresmann12},
bibsource = {dblp computer science bibliography, http://dblp.org}
}

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@ -428,6 +428,69 @@ avec les structures à membranes ; nous avons montré que ce genre de
systèmes atteignent la complétude computationnelle avec des règles systèmes atteignent la complétude computationnelle avec des règles
restreintes et avec deux membranes seulement. restreintes et avec deux membranes seulement.
\subsubsection{Algèbre de modèles}
L'un des problèmes centraux dans l'étude de systèmes complexes et
celui de composition de
modèles~\cite{Chilton2014146,rozenbergzoom2014}. Un système complexe
en tant qu'entité du monde réel est représenté par son modèle qui doit
souvent refléter certains aspects de sa complexité. Une approche à sa
modélisation consiste en l'imitation directe de toutes les
caractéristiques pertinentes du système ; le modèle construit pourra
dans ce cas répliquer le comportement du système modélisé, mais ne
sera pas forcement facile à comprendre. C'est notamment le cas de
projets récents qui visent à prédire le phénotype d'une cellule
biologique à partir de son génotype~\cite{wholecell} : les modèles de
la cellule fournis par ces projets combinent de manière ad hoc
plusieurs modèles existants dans le but d'assurer une modélisation
fidèle ; cependant les raisons derrière la plupart de comportements
restent inexpliquées. L'un des buts d'une telle approche serait de
créer un moule de la cellule biologique qui pourrait être ensuite
utilisé pour tourner des simulations et pour éviter ainsi une partie
d'expériences in vitro qui sont coûteuses en temps et en ressources.
Étant données les difficultés qui surgissent au moment où l'on
voudrait utiliser plusieurs modèles pour analyser un système et la
non-transparence des modèles composés, il est très naturel de se
pencher sur une méthodologie générale de combinaison de
formalismes. Cette méthodologie est souvent appelée « algébre de
modèles ». L'article~\cite{Chilton2014146} en est un exemple
illustratif : les auteurs utilisent les {\em automates d'interface}
(interface automata) pour représenter un composant d'un modèle. Les
automates d'interface décrivent les traces d'évènements qui ont lieu
dans un système donné. Cette représentation axée sur le comportement
permet de définir des opérations de composition et de raffinement qui
préservent certaines propriétés dynamiques.
Dans nos travaux avec Antoine \textsc{Spicher} et Martin
\textsc{Potier}, nous avons appliqué les outils de la théorie des
catégories pour aller vers une algèbre (ou des algèbres) de
modèles. Cette approche généralise celle proposée
en~\cite{Chilton2014146} parce qu'elle ne se limite pas à une
description du comportement dynamique des systèmes modélisés et laisse
à l'utilisateur la liberté du choix de la description. Ainsi, nous
considérons une catégorie de descriptions de systèmes, avec comme
flèches les relations de validation. De manière informelle, une
description $a$ peut être validée par une autre $b$ si on arrive à «
retrouver » les détails de « a » dans « b ». Pour parler de la
modélisation, on fixera dans cette catégorie de descriptions et de
validations un objet de repère qui décrit le mieux possible le système
à modéliser et on définira ensuite une autre catégorie (une slice
catégorie) de descriptions munies de flèches de validation par l'objet
de repère. Cette catégorie sera donc la catégorie des {\em modèles}
du système que décrit l'objet de repère. Les flèches de cette
catégorie seront les flèches d'abstraction entre les modèles. Dans la
catégorie des modèles on pourra ensuite utiliser les limites et les
colimites pour définir des opérations concrètes.
Nos travaux sur l'approche catégorielle à la définition d'une algèbre
de modèle seront intégrés dans le manuscrit de thèse de Martin
\textsc{Potier} et publiés ensuite dans un article séparé.
Nous notons que l'usage des catégories et des slice catégories pour
une définition formelle de la modélisation tire, en parti, son
inspiration des travaux d'Andrée Ehressman~\cite{Ehressman12} sur les
processus évolutifs à mémoire.
\subsection{Projets de programmation} \subsection{Projets de programmation}
Lors de mon parcours universitaire et doctoral j'ai réalisé plusieurs Lors de mon parcours universitaire et doctoral j'ai réalisé plusieurs
projets de programmation aussi bien accessoires à mon activité de projets de programmation aussi bien accessoires à mon activité de