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Martin Potier 2012-08-09 15:29:43 +02:00
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@ -184,17 +184,9 @@ l'échelle globale (mousse). Par ailleurs, la musification peut s'appuyer sur
des approches et outils géométriques qui sont aussi utilisés dans l'analyse des
systèmes complexes physiques : symétries, organisation spatiale, \ldots
La formalisation musicale s'est accentuée à la fin du XX\ieme\ siècle avec
l'utilisation d'outils algébriques pour décrire les classes d'intervalles (voir
§~\ref{subsec:music}) : la \emph{set-theory} \cite{forte_structure_1973}
\cite{rahn_basic_1987} \cite{colloque_autour_de_la_set_theory_actes_2008}. En
rajoutant des opérations algébriques à l'espace des hauteurs on obtient un
couple (ensemble, structure) nous ouvrant l'accès à la théorie des groupes. Les
opérations ensemblistes et algébriques sont disponibles : union et
intersection, utilisation de la loi interne, etc.
C'est tout un univers formel qui vient se greffer à la \textsc{Pms} et nous
permet de \emph{dépasser} la sonification pour aller vers la musification.
C'est tout un univers formel (§~\ref{subsec:music}) qui vient se greffer à la
\textsc{Pms} et nous permet de \emph{dépasser} la sonification pour aller vers
la musification.
\subsection{Système étudié : les mousses liquides}
\label{subsec:mousses}
@ -362,13 +354,23 @@ en nous fondant sur la set-theory.
\subsection{Une vue sur la théorie musicale}
\label{subsec:music}
Nous resterons très général sur cette théorie musicale. La notion importante
utilisée tout au long de ce mémoire est celle d'\emph{intervalle} : c'est la
hauteur entre deux notes. Le plus petit intervalle considéré est le demi-ton.
Il y a 12 demi-tons dans la gamme occidentale et ils sont répartis sur 7 notes
(figure~\ref{fig:gamme}). On peut altérer la hauteur d'une note, donc
l'intervalle ayant pour une de ses bornes cette note, en la faisant précéder
d'une altération : ♯ (dièse, +1 demi-ton) ou ♭ (bémol, -1 demi-ton).
Nous resterons très général sur cette théorie musicale. La formalisation
musicale s'est accentuée à la fin du XX\ieme\ siècle avec l'utilisation
d'outils algébriques pour décrire les classes d'intervalles : la
\emph{set-theory} \cite{forte_structure_1973} \cite{rahn_basic_1987}
\cite{colloque_autour_de_la_set_theory_actes_2008}. En rajoutant des opérations
algébriques à l'espace des hauteurs on obtient un couple (ensemble, structure)
nous ouvrant l'accès à la théorie des groupes. Les opérations ensemblistes et
algébriques sont disponibles : union et intersection, utilisation de la loi
interne, etc.
La notion importante utilisée tout au long de ce mémoire est celle
d'\emph{intervalle} : c'est la hauteur entre deux notes. Le plus petit
intervalle considéré est le demi-ton. Il y a 12 demi-tons dans la gamme
occidentale et ils sont répartis sur 7 notes (figure~\ref{fig:gamme}). On peut
altérer la hauteur d'une note, donc l'intervalle ayant pour une de ses bornes
cette note, en la faisant précéder d'une altération : ♯ (dièse, +1 demi-ton) ou
♭ (bémol, -1 demi-ton).
\begin{figure}[p]
\centering
@ -701,7 +703,7 @@ $$ g_{4,7} = < 4, 7\ |\ 3\cdot4=0, 12\cdot7=0 > $$
Dans le graphe de Cayley associé à cette présentation, l'espace se replie sur
lui même après 4 « sauts » de tierce Majeure ou 12 « sauts » de quinte juste,
on a ainsi un tor.
on a ainsi un tore.
%Chemins hamiltoniens dans le tonnetz \cite{albini_hamiltonian_2009}.
@ -731,6 +733,9 @@ résonnateur à chaque bulle de la mousse, ainsi les paramètres de la bulle
servent à déterminer les paramètres du résonnateur. Ce dernier est modélisé
très simplement par une fonction oscillante atténuée :
$$ cos(a\cdot t)\cdot e^{-k\cdot t} $$
Nous additionnant ensuite le signal obtenu pour chaque bulle ; les paramètres
à régler sont la largeur de bande de fréquence de destination et sa borne
inférieure
Ce premier mapping se veut très simple afin de déterminer quelles informations
sont très facilement accessibles à l'ouïe. L'implémentation
(§~\ref{sec:implementation}) a été menée en utilisant \modalys.