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Martin Potier 2012-08-10 18:50:21 +02:00
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commit 445c6287cc

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@ -233,7 +233,7 @@ dimensions à partir d'un état de type désordonné (figure~\ref{fig:desordonne
\begin{figure}[p]
\centering
\includegraphics[width=.8\textwidth]{img/foam-time}
\caption{Graphe de l'évolution temporelle de la taille moyenne normalisée des
\caption{Graphe de l'évolution temporelle de l'aire moyenne normalisée des
bulles d'une mousse liquide en deux dimensions}
\label{fig:mousses-graph}
\end{figure}
@ -267,6 +267,10 @@ de manière similaire dans le temps (on ne peut plus distinguer deux images
prises à des moments différents de deux dont la seconde est un agrandissement
de la première).
\end{enumerate}
Il faut bien comprendre que ce graphe est réalisé \emph{a posteriori}, une
fois que le fonctionnement du système a été découvert et compris. Le
paramètre $<A>/<A_0>$ décrit ici l'évolution du système. Ces trois figures
proviennent de \cite{drenckhan_presentation_2012}.
Nous opérons en aveugle, sans \emph{a priori} forts sur les mousses et leurs
agencements. Nous avons tout de même connaissance des quatres lois de Plateau
@ -525,7 +529,7 @@ Le musicologue Hugo Riemann a beaucoup exploré ce mode de représentation des
relations intervaliques entre notes pour soutenir son système liant les triades
majeures et mineures. En gardant l'agencement d'Euler et en récupérant une
triangulation de l'espace, on obtient immédiatement toutes les triades Majeures
et mineures de la gamme agencées par tonalités voisinnes, comme Do Majeur (La
et mineures de la gamme agencées par tonalités voisines, comme Do Majeur (La
mineur) est la tonalité relative Majeure (mineure) à La mineur (Do Majeur)
respectivement, comme on peut le voir sur la figure~\ref{fig:trig}.
@ -673,12 +677,36 @@ double distance=.5mm,scale=.50\textwidth/9.2cm]
\draw[hex,dashed] (6d.center) -- +(-30:1.0cm);
\end{tikzpicture}
\label{fig:dual}}
\caption{Triangulation d'accords et dual se rapportant à un graphe de Cayley}
\label{fig:cayley-use}
\end{figure}
\section{Formalisation}
\medskip
On s'intéressera à trois structures musicales pour \emph{musifier} les bulles
d'un mousse :
\begin{itemize}
\item les \textbf{relations harmoniques} comme la donnée d'un accord ou d'un
timbre. Un accord est une superposition de notes alors qu'un timbre est plutôt
une composition de fréquences (dans le cas de M1, page \pageref{subsec:modal}).
C'est une donnée ponctuelle, instantanée, permettant de valider immédiatement
un critère sonore. Par exemple, pour le timbre : « c'est une trompette ! » ou
bien pour la justesse : « cet accord est très dissonant » ;
\item les \textbf{relations mélodiques} comme une succession d'évènements
sonores se déployant dans le temps, ces évènements pouvant être des structures
harmoniques. On peut évaluer la similarité à un air connu : « on dirait Frère
Jacques » ou s'attendre à un développement musical : « Il va de nouveau y avoir
cette même phrase mélodique » ;
\item les \textbf{relations rythmiques} sont aussi une succession d'évènements
s'étalant dans le temps. \textit{A contrario}, on se concentre uniquement sur
le moment où arrive l'évènement (onset) et pas sur sa nature. On peut par
exemple reconnaître des \emph{ostinati} rythmiques.
\end{itemize}
Ces trois structures musicales s'appuient sur l'analyse des intervalles : de
manière évidente pour harmonique et mélodique, les relations rythmiques sont
analysables commes intervalles de temps.
\clearpage
\section{Méthode}
\subsection{Un tonnetz comme graphe de Cayley}
\label{subsec:tonnetz-cayley}
%(thèse de julien cohen)
@ -691,30 +719,36 @@ G~:
\item un arc étiqueté $e$ setrouve entre les sommets $U$ et $V$ si $U + e = V$.
\end{itemize}
Un tonnetz peut être vu comme le graphe de Cayley de la présentation finie
d'un groupe, en l'occurence du groupe cyclique $\mathbb{Z}_{12}$ des 12
demi-tons de la gamme occidentale, muni de l'addition comme loi commutative et
d'une partie génératrice $S$. Pour garder l'analogie dans la figure
\ref{fig:cayley}, nous utilisons deux générateurs : la tierce Majeure
(\texttt{4}) et la quinte juste (\texttt{7}). Le sommet à l'origine du graphe
de Cayley est l'élément \emph{neutre} du groupe. Dans nos exemples, nous
utilisons la présentation finie suivante :
$$ g_{4,7} = < 4, 7\ |\ 3\cdot4=0, 12\cdot7=0 > $$
Un tonnetz peut être vu comme le graphe de Cayley de la présentation finie d'un
groupe, en l'occurence du groupe cyclique $\mathbb{Z}_{12}$ des 12 demi-tons de
la gamme occidentale, muni de l'addition comme loi commutative et d'une partie
génératrice $S$. Pour garder l'analogie dans la figure \ref{fig:cayley}, nous
utilisons deux générateurs : la tierce Majeure (\texttt{4}) et la quinte juste
(\texttt{7}). Le sommet à l'origine du graphe de Cayley est l'élément
\emph{neutre} du groupe. Dans nos exemples, nous utilisons la présentation
finie suivante, noté additivement car nous sommes dans un groupe abélien :
$$ g_{4,7} = < 4, 7\ |\ 3+4=0, 12+7=0 > $$
\begin{figure}[p]
\caption{Chemins dans un graphe de Cayley}
\end{figure}
Dans le graphe de Cayley associé à cette présentation, l'espace se replie sur
lui même après 4 « sauts » de tierce Majeure ou 12 « sauts » de quinte juste,
on a ainsi un tore.
on a ainsi un tore. Nous travaillons dans un dépliage de ce tore.
%Chemins hamiltoniens dans le tonnetz \cite{albini_hamiltonian_2009}.
\subsection{Quelques mappings}
Pour apporter des éléments de réponse aux questions des physiciens (§~%
\ref{subsec:mousses}), nous proposons les mappings suivants. Le premier porte
sur l'aspect signal et entre de ce fait complètement dans le cadre de la
sonification classique, les trois suivantes tirent partie des théories
musicales néo-Riemanniennes et portent sur des études rythmiques et mélodiques.
Pour apporter des éléments de réponse aux questions des physiciens
(§~\ref{subsec:mousses}), nous proposons les mappings M$_1$, M$_2$, M$_3$ et
M$_4$ suivants. Le premier porte sur l'aspect signal et entre de ce fait
complètement dans le cadre de la sonification classique, les trois suivantes
tirent partie des théories musicales néo-Riemanniennes et portent sur des
études rythmiques et mélodiques.
\subsubsection{Synthèse modale}
\subsubsection{M$_1$ : Synthèse modale}
\label{subsec:modal}
Un objet physique vibre librement après avoir été excité et présente des modes
propres de vibration dépendant entre autres de sa géométrie et des matériaux le
constituant. Ces modes peuvent être observés sur le spectre des fréquences du
@ -722,25 +756,41 @@ signal émis et sont utilisés par \modalys\ pour sauvegarder l'empreinte sonore
d'un objet physique. Le signal émis est un timbre particulier que notre système
auditif \emph{reconnaît} et associe à l'objet qui l'a émis. Par exemple, une
cuiller en bois tombant au sol a un son caractéristique et facilement
différenciable d'une cuiller en métal.
différenciable d'une cuiller en métal. Nous utilisons cette capacité de
reconnaissance pour reconnaître et différencier différentes organisations
spatiales des bulles dans une mousse en deux dimensions et plus tard
reconnaître leur évolution.
Nous utilisons cette capacité de reconnaissance pour reconnaître et
différencier différentes organisations spatiales des bulles dans une mousse en
deux dimensions et plus tard reconnaître leur évolution.
La synthèse modale est un cas de sonification classique. Nous associons un mode
de vibration (virtuel, il ne correspond à aucun objet physique existant) à
chaque bulle de la mousse, ainsi les paramètres de la bulle servent à
déterminer les paramètres du mode.
La synthèse modale est un cas de sonification classique. Nous associons un
résonnateur à chaque bulle de la mousse, ainsi les paramètres de la bulle
servent à déterminer les paramètres du résonnateur. Ce dernier est modélisé
très simplement par une fonction oscillante atténuée :
$$ cos(a\cdot t)\cdot e^{-k\cdot t} $$
Nous additionnant ensuite le signal obtenu pour chaque bulle ; les paramètres
à régler sont la largeur de bande de fréquence de destination et sa borne
inférieure
Ce premier mapping se veut très simple afin de déterminer quelles informations
sont très facilement accessibles à l'ouïe. L'implémentation
(§~\ref{sec:implementation}) a été menée en utilisant \modalys.
\begin{table}[h!]
\centering
\begin{tabular}{|l|l|l|}
\hline
\textbf{Paramètre de la bulle} &
\textbf{Paramètre du modèle} &
\textbf{Paramètre arbitraires} \\
\hline
Aire & Fréquence & \emph{Aucun}\\
Nombre de voisins & Amplitude & \\
Périmètre & Bande de fréquence & \\
\hline
\end{tabular}
\caption{Liste des paramètres d'une bulle liée à un mode de vibration}
\label{tab:param1}
\end{table}
\subsubsection{Chemins rythmiques}
Nous additionnons ensuite le signal obtenu pour chaque bulle ce qui construit
un timbre ; les paramètres à régler sont détaillés dans la table
\ref{tab:param1}. Ce premier mapping se veut très simple afin de déterminer
quelles informations sont très facilement accessibles à l'ouïe.
L'implémentation (§~\ref{sec:implementation}) a été menée en utilisant
\modalys.
\subsubsection{M$_2$ : Chemins rythmiques}
À l'image d'un exemple de sonification du §~\ref{subsec:sonification}, le
compteur Geiger, nous pouvons utiliser le rythme comme lien à l'organisation
spatiale des bulles d'une mousse liquide en deux dimensions.
@ -762,42 +812,170 @@ obtenir une phrase rythmique]{
On parcours par balayage le long d'une segment de droite $(\Delta)$ l'image
d'une mousse en sélectionnant tous les centres des bulles étant à une distance
$d$ de la droite. Ces échantillons récoltés sont ensuites projetés
orthogonalement sur $(\Delta)$. On sonifie ensuite la distance entre chaque
point projeté pour obtenir un motif rythmique : nous avons ainsi une
information en une dimension en traversant un échantillon et nous pouvons
détecter une symétrie axiale d'axe orthogonal à $(\Delta)$.
$d$ de la droite (figure \ref{fig:rythm1}). Ces échantillons récoltés sont
ensuites projetés orthogonalement sur $(\Delta)$, comme illustré figure
\ref{fig:rythm2}. On sonifie ensuite la distance entre chaque point projeté
pour obtenir un motif rythmique : nous avons ainsi une information en une
dimension en traversant un échantillon et nous pouvons détecter une symétrie
axiale d'axe orthogonal à $(\Delta)$. La liste des paramêtres peut être
consultée dans la table \ref{tab:param2}.
Cette technique est mise en pratique de manière plus générale par S. Adhitya
dans \textsc{Sum} \cite{adhitya_audio-assisted_2011}, un outil permettant de
sonifier l'organisation urbaine à partir de plans surimposés.
\begin{table}[ht]
\begin{agrandirmarges}{1cm}
\centering
\begin{tabular}{|l|l|l|}
\hline
\textbf{Paramètre de la bulle} &
\textbf{Paramètre du modèle} &
\textbf{Paramètre arbitraires} \\
\hline
Position du centre en abscisse & Position de l'évènement sur l'axe du temps &
Équation de droite $(\Delta)$ \\
Position du centre en ordonnée & & \\
\hline
\end{tabular}
\caption{Liste des paramètres d'une bulle liée à un chemin rythmique}
\label{tab:param2}
\end{agrandirmarges}
\end{table}
\subsubsection{Chemins sonores}
Les mappings précédents décrivent soit de manière globale le système en
omettant des irrégularités locales, soit de manière locale mais restreinte à
une dimension ; nous sommes intéressés par des variations au niveau local mais
en deux dimension, afin par exemple de trouver des zones d'ordre parmis un
désordre moyen avec des chemins plus complexes.
Une technique similaire est mise en œuvre par S. Adhitya dans \textsc{Sum}
\cite{adhitya_audio-assisted_2011}, un outil permettant de sonifier
l'organisation urbaine à partir de plans surimposés.
\subsubsection{Remarque et extension des chemins rythmiques}
Nous remarquons que pour M$_2$, M$_3$ et M$_3$ on veut explorer un espace (2D)
mais en cheminant le long d'un chemin (1D). Cette démarche est intéressante et
logique pour les raisons suivantes :
\begin{itemize}
\item dans le cas d'un espace homogène, les bulles au cœur du chemin sont
« typiques » et représentatives de l'espace non exploré ;
\item dans le cas d'un espace non homogène (figure \ref{fig:desordonnee})
on n'obtient pas toujours le même résultat suivant le point de départ du
chemin, pour un même chemin ;
\item une courbe fractale continue remplissant le plan permettrait d'explorer
exhaustivement tout l'espace des bulles, par exemple une courbe de Hilbert de
dimension donnée. Elle a pour intérêt de n'être constitué que de segment de
droite.
\end{itemize}
On peut imaginer une famille de courbes $(H_0,H_1,H_2)$ qui remplissent de
mieux en mieux l'espace, $H_i$ approche et aggrège les parcelles.
\begin{figure}[ht]
\caption{famille de courbes}
\label{fig:hilbert}
\end{figure}
Chaque itération présente un moyennage des valeurs, du plus global au plus
local. Chaque « coude » de la courbe de Hilbert est un point aggrégeant les
valeurs des bulles à une distance $D$, $D$ dépendant de l'itération de la
courbe de Hilbert : plus l'itération est élevée et plus $D$ est petit.
Arrivé à une segmentation de l'espace proche en parcelles de taille moyenne
proche de la taille moyenne des bulles, nous nous trouvons à un niveau de
description très local, puisque chaque coude aura un moyennage des valeurs
sur une bulle (dans un espace homogène).
\subsubsection{M$_3$ : Chemins musicaux}
Dans la section précédente, nous remplissions le plan avec une courbe fractale
continue. Nous pouvons aussi nous servir d'un maillage hexagonal de taille
caractéristique initiale réglable.
\begin{figure}[p]
\caption{Schéma de la sonification des chemins dans un système physique en deux
dimensions}
\label{fig:M3}
\end{figure}
Pour ce faire, nous utilisons le lien mis en lumière précédemment
(§~\ref{subsec:tonnetz-cayley}) entre tonnetz et graphe de Cayley afin de
\emph{musifier} des parcours dans une mousse plus ou moins régulière. Un chemin
dans une mousse est une suite de sauts entre bulles voisinnes. Nous numérotons
de manière unique le voisinnage de chaque bulle et nous indiquons ainsi un
chemin par une suite d'entiers correspondant aux directions à prendre.
En effet, on ne peut que noter le parallélisme entre l'organisation hexagonale
d'une mousse régulière (figure \ref{fig:reguliere}) avec un graphe de Cayley
d'une présentation de $\mathbb{Z}_{12}$ (figure \ref{fig:dual}) et par
conséquent de son tonnetz associé.
Il semble donc naturel de se servir de cette représentation et d'essayer
de voir la mousse comme un tonnetz, c'est à dire un espace pavé de notes.
Ce dernier, plongé dans l'espace, est ensuite déformé au gré de l'évolution du
système.
Dans le graphe de Cayley du groupe $\mathbb{Z}_{12}$, chaque élément a six
voisins, en prenant les directions \texttt{a}, \texttt{b}, \texttt{a+b},
\texttt{-a}, \texttt{-b} et \texttt{-(a+b)}. Plongé dans un tonnetz, ceci
correspond à une suite de notes.
%---
\bigskip
La figure \ref{fig:M3} présente schématiquement les deux projections $\pi_{12}$
et $\pi_{21}$ des plans $P_1$, l'espace où évolue le système étudié, et $P_2$
l'espace musical sous-jacent où se trouve un pavage hexagonal généré par un
graphe de Cayley plongé dans le plan : il forme des hexagones réguliers comme
une mousse régulière et à chacun de ces hexagone correspond une note. Toutes
les transformations se font sur une base métrique.
\subsubsection{Chemins augmentés}
Nous avons rajouté des extensions au dessus des chemins sonores tels que
\begin{figure}[ht]
\caption{Numérotation unique des voisins d'une bulle}
\label{fig:num}
\end{figure}
Un chemin dans une mousse est une suite de sauts entre bulles voisines. Plongé
dans un tonnetz, ceci correspond à une suite de notes. Dans le graphe de
Cayley de la présentation $g_{4,7}$ du groupe $\mathbb{Z}_{12}$, chaque élément
a six voisins, en prenant les directions \texttt{a}, \texttt{b}, \texttt{a+b},
\texttt{-a}, \texttt{-b} et \texttt{-(a+b)}. Nous numérotons de manière unique
(figure \ref{fig:num}) le voisinnage de chaque bulle et nous indiquons ainsi un
chemin par une suite d'identifiants correspondant aux directions (uniques) à
prendre. Nous utiliserons par la suite soit des chemins construits à partir de
points ou définits comme une succession de directions. Dans tous les cas, deux
points consécutifs dans un chemin sont \emph{voisins} dans la mousse ou le
graphe de Cayley. On construit les projections de la manière suivante :
\begin{itemize}
\item $\pi_{12}$ : on part du plan $P_1$, dans lequel se trouve un chemin $c$
de longueur $n$ constitué des \emph{points} $p_1$, $p_2$, …, $p_n$.
\begin{enumerate}
\item On commence par construire une grille hexagonale $P_2$ centrée sur les
coordonées de $p_1$, avec pour taille caractéristique le rayon moyen des
bulles.
\item Ensuite, on détermine à quelle position se trouve chaque $p_i$ de $P_1$
dans $P_2$ par un changement de coordonnées.
\item $p_i$ exprimé dans les nouvelles coordonnées détermine ainsi la note
associée.
\end{enumerate}
\item $\pi_{21}$ : on part du plan $P_2$, dans lequel se trouve un chemin $c$
de longueur $n$ cette fois décrits par \emph{voisinage} $v_1$, $v_2$, …, $v_n$.
On souhaites trouver un chemin « équivalent » dans le plan $P_1$ contenant le
système physique :
\begin{enumerate}
\item On sélectionne \emph{arbitrairement} un centre de bulle comme point de
départ.
\item On détermine quels sont ses voisins et on les numérote.
\item On parcours $c$ dans $P_1$ comme on le ferait dans $P_2$, c'est à dire
en choisissant le prochain voisin à chaque bulle.
\item On obtient ainsi un chemin $c'$ constitué des \emph{points} $p_1$, $p_2$,
…, $p_n$ dans $P_1$.
\end{enumerate}
\end{itemize}
\bigskip
La méthode consiste à écouter comparativement le rendu d'un chemin dans $P_1$
et dans $P_2$ en partant du fait que, si la mousse est régulière, alors
les deux rendus sonores seront identiques.
\begin{table}[ht]
\begin{agrandirmarges}{1.5cm}
\centering
\begin{tabular}{|l|l|l|}
\hline
\textbf{Paramètre de la bulle} &
\textbf{Paramètre du modèle} &
\textbf{Paramètre arbitraires} \\
\hline
Position du centre en abscisse & Chemin comme suite de voisins & Orientation de
$P_1$ par rapport à $P_2$ \\
Position du centre en ordonnée & Rayon moyen d'un hexagone dans la grille & \\
« Rayon » moyen des bulles & & \\
\hline
\end{tabular}
\caption{Liste des paramètres d'une bulle liée à un chemin musical}
\label{tab:param3}
\end{agrandirmarges}
\end{table}
\subsubsection{M$_4$ : Chemins augmentés}
Nous avons rajouté des extensions au dessus des chemins musicaux tels que
décrits dans la section précédente : accords, mélodies plus complexes et
rythme.
@ -807,20 +985,25 @@ exemple la comptine Frère Jacques) et le rythme rajoute une information sur les
différences de distance entre le parcours dans un espace \emph{régulier} et
déformé.
\clearpage
\section{Implementation}
\label{sec:implementation}
Tous les mappings ont été implémentés grâce aux outils présents à
l'\ircam, notamment \modalys, pour la synthèse modale, et
\openmusic\ comme environnement de programmation principal.
D'autres outils ont été employés pour les tests mais n'ont été utilisés
pour l'implémentation finale : Max et \textsc{Mgs}.
D'autres outils ont été employés pour les études préliminaires mais n'ont été
utilisés pour l'implémentation finale : Max et \textsc{Mgs}.
Les mappings M$_1$, M$_2$, M$_3$ et M$_4$ ont été mis en pratique, à
l'exception de l'extension des chemins rythmiques à l'aide des courbes
fractales continues remplissant le plan.
\subsection{Modalys}
\modalys\ (anciennement appelé Mosaïc) est un outil de synthèse modale par
modèle physique basée sur \lisp\ \cite{eckel_sound_1995}. Cet outil permet
de modéliser un objet physique et
une (ou des) interaction(s) avec ce dernier .
une (ou des) interaction(s) avec ce dernier.
\modalys\ simule les modes de vibration de cet objet et calcul le signal reçu à
un point donné de l'espace. Par exemple, le chevalet d'un violon alto et
l'archer frottant sur la corde pourraient être respectivement l'objet modélisé
@ -839,6 +1022,9 @@ office de fonction anonyme à passer à un autre patch ou à une fonction écrit
en \lisp\ directement. Plusieurs primitives de \modalys\ sont directement
accessibles dans \openmusic.
\subsection{Mappings}
\section{Validation}
Chaque mapping a été testé avec différents paramètres et sur différents
échantillons de départ.